13 juin 2011

épopée filmée du groupe WOODKID - Iron -



J'ai découvert ce clip sur la chaîne OFIVE.TV.
Je suis arrivée qu'à la 2'30 mais j'ai tout de suite été scotché !
Je ne connais absolument pas le groupe et je ne cherche pas à me renseigner dessus bien que je  trouve le son sympa. La seule chose que j'ai compris et qui éclaire un peu plus la démarche artistique de ce clip, c'est qu'il s'agit de la bande-son d'un célèbre jeu video "Assassin's Creed Revalations" 
L'esthétisme du clip m'a époustouflé ! Le choix du noir et blanc est sensationnel, judicieux et percutant. Le jeu de lumières et le contraste entre les différentes teintes renforcent le caractère épique de la scène. Le ralenti des corps androgynes, nerveux, les références culturels très hétéroclites rendent la mise en scène atypique.

Chaque fois que je vois le clip, j'ai l'impression d'assister à l'animation vivante d'un tableau romantique du XIXe s.
Chapeau bas au réalisateur Yoann Lemoine

 Enjoy all :D

épopée filmée du groupe WOODKID - Iron -



J'ai découvert ce clip sur la chaîne OFIVE.TV.
Je suis arrivée qu'à la 2'30 mais j'ai tout de suite été scotché !
Je ne connais absolument pas le groupe et je ne cherche pas à me renseigner dessus bien que je  trouve le son sympa. La seule chose que j'ai compris et qui éclaire un peu plus la démarche artistique de ce clip, c'est qu'il s'agit de la bande-son d'un célèbre jeu video "Assassin's Creed Revalations" 
L'esthétisme du clip m'a époustouflé ! Le choix du noir et blanc est sensationnel, judicieux et percutant. Le jeu de lumières et le contraste entre les différentes teintes renforcent le caractère épique de la scène. Le ralenti des corps androgynes, nerveux, les références culturels très hétéroclites rendent la mise en scène atypique.

Chaque fois que je vois le clip, j'ai l'impression d'assister à l'animation vivante d'un tableau romantique du XIXe s.
Chapeau bas au réalisateur Yoann Lemoine

 Enjoy all :D

MOROSITÉ

En ce moment, je m'interroge beaucoup... au point d'en être paralysée.
Je n'ai jamais aussi peu écrit ces deux dernières années que ce soit pour les médias ou pour mon blog.
J'ai l'air tétanisée. La peur de l'action me caractérise ces temps-ci, le report des choses primordiales est devenue ma vilaine habitude.
Comme si j'étais condamnée à devenir ce que j'ai toujours haï : une indignée, réfugiée derrière son petit écran d'ordinateur, qui s'offusque de tout mais ne prendrait pas le risque de perdre son petit confort quotidien.
J'ai l'impression de trop parler, de trop penser dans un microcosme clos : ma tête, par extension mon Twitter.
J'avoue, je n'assume pas cet égocentrisme qui s'exprime maintes fois. Je ne peux m'empêcher d'être piquée au vif pendant 30 secondes, lorsque je perds un follower, je manifeste un dédain condescendant lorsque je constate que sur mes 249 "friends" facebook, aucun ne commente une info partagée alors que je souligne son importance.
Dans ma vie de tous les jours cet égocentrisme s'est manifesté progressivement.
Petit à petit, j'ai éradiqué de mon entourage les personnes que je jugeais "inaptes" à suivre mon code de l'amitié : sans rechercher la compagnie de pâles copies de moi-même (lol) qui auraient les mêmes avis que moi, je suis attachée à me retrouver  dans mes proches sur des principes, des valeurs communes (vous savez ce fameux "vivre ensemble" tant prôné par la République Sarkozyenne.)

Mais voilà qu'une forme de repli communautaire semble m'envahir : je ne fréquente que des gens de gauche, ma timeline Twitter est un concentré de la blogosphère de gauche, je pourfende les réacs et toute personne manquant de discernement par une vigoureuse pression sur la touche "delete".

Maintenant, je suis seule face à moi-même : mes idées tournent en rond, la stagnation pointe le bout de son nez. Dans cette bataille, J'ai perdu des "amis". Submergée par mon optimisme naturel, j'ai cru en de nouvelles augures. Finalement, je n'ai récolté que des déceptions.

Lui n'a jamais quitté mes pensées malgré que le souvenir de ses traits s'estompe jour après jour. Celui qui endosse le rôle peu enviable de remplaçant me rappelle ma lâcheté et renforce mon désarroi.

Même intellectuellement parlant je me sens insatisfaite : il y a trois semaines, j'ai assisté à une superbe conférence sur la question du genre dans les études des flux migratoires.
D'abord, il a été dur de me rendre compte à quel point j'avais raté le coche en n'allant pas plus loin que le master 1. Puis je me suis souvenue avoir toujours eu une admiration profonde pour la Recherche, en particulier pour les chercheurs en sciences sociales : ils s'investissent à fond sur un champ bien précis certes réduit mais on ne peut qu'éprouver un profond respect pour le connaisseur au sens le plus noble du terme c'est à dire celui qui sait objectiver, rationaliser, démontrer bref tout le contraire des ploucs "experts" en apparitions telévisuelles qui monopolisent l'espace intellectuel médiatique.

L'envie de tout reprendre me taraude l'esprit....

Mais n'est ce pas de la confusion ? des doutes qui m'assaillent ?
Je flippe surêment ! je sens que j'évolue sur quelque chose de nouveau mais j'ai l'impression de reculer !

Ce mal-être diffus et pernicieux touche ma perception de mon corps...

Que faire de cette bouée ventrale, de ses bras flasques et adipeux  ? Il me faut un corps nouveau, reprendre possession de mon paraître et me donner l'impression de contrôler la seule chose sur laquelle j'ai totalement le pouvoir : mon corps. J'ai beau aimer les rondeurs et être persuadée que la majorité des hommes ne vouent aucun culte à la maigreur (du moins le type d'hommes qui m'attire :p ). Mais perdre ses quelques kilos est devenu une obsession !
Une obsession rassurante qui permet de m'éviter de penser à l'essentiel ?
Suis-je là où j'ai vraiment envie d'être ? Ai-je tout fait pour mener à bien mes ambitions ?

Il me faut tout, tout de suite, en digne enfant né dans une société opulente.
Mais tout est compliqué. C'est la lutte perpétuelle...
Au po int que très souvent je deviens stoïque, incapable d'accomplir un mouvement comme paralysée par la peur.Je suis tétanisée : ai-je fais les bons choix ?Ai-je raison de m'en foutre du qu'en dira t-on alors que j'aspire à cette chose formidable à laquelle tout le monde pense car elle est censée donner un sens à la vie : l'amouuur.

Des fois, je me dis que je me convainc moi-même de me suffire à moi-même lol


En tout cas, je suis sûre d'une chose : je veux écrire, je ne me sens que par l'écriture.
Il me faut mettre des mots sur ce que je vis, je n'existe qu'à travers ces lignes et ces paragraphes interminables aux yeux de mes rares lecteurs assidus ;-)
Alors en attendant que tout se dégoupille dans ma vie je vais écrire, écrire à en provoquer l'ennui, écrire par envie, écrire pour donner un sens à ma vie, à nos vies.


MOROSITÉ

En ce moment, je m'interroge beaucoup... au point d'en être paralysée.
Je n'ai jamais aussi peu écrit ces deux dernières années que ce soit pour les médias ou pour mon blog.
J'ai l'air tétanisée. La peur de l'action me caractérise ces temps-ci, le report des choses primordiales est devenue ma vilaine habitude.
Comme si j'étais condamnée à devenir ce que j'ai toujours haï : une indignée, réfugiée derrière son petit écran d'ordinateur, qui s'offusque de tout mais ne prendrait pas le risque de perdre son petit confort quotidien.
J'ai l'impression de trop parler, de trop penser dans un microcosme clos : ma tête, par extension mon Twitter.
J'avoue, je n'assume pas cet égocentrisme qui s'exprime maintes fois. Je ne peux m'empêcher d'être piquée au vif pendant 30 secondes, lorsque je perds un follower, je manifeste un dédain condescendant lorsque je constate que sur mes 249 "friends" facebook, aucun ne commente une info partagée alors que je souligne son importance.
Dans ma vie de tous les jours cet égocentrisme s'est manifesté progressivement.
Petit à petit, j'ai éradiqué de mon entourage les personnes que je jugeais "inaptes" à suivre mon code de l'amitié : sans rechercher la compagnie de pâles copies de moi-même (lol) qui auraient les mêmes avis que moi, je suis attachée à me retrouver  dans mes proches sur des principes, des valeurs communes (vous savez ce fameux "vivre ensemble" tant prôné par la République Sarkozyenne.)

Mais voilà qu'une forme de repli communautaire semble m'envahir : je ne fréquente que des gens de gauche, ma timeline Twitter est un concentré de la blogosphère de gauche, je pourfende les réacs et toute personne manquant de discernement par une vigoureuse pression sur la touche "delete".

Maintenant, je suis seule face à moi-même : mes idées tournent en rond, la stagnation pointe le bout de son nez. Dans cette bataille, J'ai perdu des "amis". Submergée par mon optimisme naturel, j'ai cru en de nouvelles augures. Finalement, je n'ai récolté que des déceptions.

Lui n'a jamais quitté mes pensées malgré que le souvenir de ses traits s'estompe jour après jour. Celui qui endosse le rôle peu enviable de remplaçant me rappelle ma lâcheté et renforce mon désarroi.

Même intellectuellement parlant je me sens insatisfaite : il y a trois semaines, j'ai assisté à une superbe conférence sur la question du genre dans les études des flux migratoires.
D'abord, il a été dur de me rendre compte à quel point j'avais raté le coche en n'allant pas plus loin que le master 1. Puis je me suis souvenue avoir toujours eu une admiration profonde pour la Recherche, en particulier pour les chercheurs en sciences sociales : ils s'investissent à fond sur un champ bien précis certes réduit mais on ne peut qu'éprouver un profond respect pour le connaisseur au sens le plus noble du terme c'est à dire celui qui sait objectiver, rationaliser, démontrer bref tout le contraire des ploucs "experts" en apparitions telévisuelles qui monopolisent l'espace intellectuel médiatique.

L'envie de tout reprendre me taraude l'esprit....

Mais n'est ce pas de la confusion ? des doutes qui m'assaillent ?
Je flippe surêment ! je sens que j'évolue sur quelque chose de nouveau mais j'ai l'impression de reculer !

Ce mal-être diffus et pernicieux touche ma perception de mon corps...

Que faire de cette bouée ventrale, de ses bras flasques et adipeux  ? Il me faut un corps nouveau, reprendre possession de mon paraître et me donner l'impression de contrôler la seule chose sur laquelle j'ai totalement le pouvoir : mon corps. J'ai beau aimer les rondeurs et être persuadée que la majorité des hommes ne vouent aucun culte à la maigreur (du moins le type d'hommes qui m'attire :p ). Mais perdre ses quelques kilos est devenu une obsession !
Une obsession rassurante qui permet de m'éviter de penser à l'essentiel ?
Suis-je là où j'ai vraiment envie d'être ? Ai-je tout fait pour mener à bien mes ambitions ?

Il me faut tout, tout de suite, en digne enfant né dans une société opulente.
Mais tout est compliqué. C'est la lutte perpétuelle...
Au po int que très souvent je deviens stoïque, incapable d'accomplir un mouvement comme paralysée par la peur.Je suis tétanisée : ai-je fais les bons choix ?Ai-je raison de m'en foutre du qu'en dira t-on alors que j'aspire à cette chose formidable à laquelle tout le monde pense car elle est censée donner un sens à la vie : l'amouuur.

Des fois, je me dis que je me convainc moi-même de me suffire à moi-même lol


En tout cas, je suis sûre d'une chose : je veux écrire, je ne me sens que par l'écriture.
Il me faut mettre des mots sur ce que je vis, je n'existe qu'à travers ces lignes et ces paragraphes interminables aux yeux de mes rares lecteurs assidus ;-)
Alors en attendant que tout se dégoupille dans ma vie je vais écrire, écrire à en provoquer l'ennui, écrire par envie, écrire pour donner un sens à ma vie, à nos vies.


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