12 novembre 2011

Ne dis pas tes peines à autrui; l'épervier et le vautour s'abattent sur le blessé qui gémit.

Dans les eaux profondes, je me noie. Il m'est impossible de respirer, de sortir la tête de l'eau.
Le poids de mes souffrances m'entraîne vers la vase noirâtre qui s'accumule depuis la nuit des temps.

J'attends qu'un ami vienne me chercher. Mais je me trompe de personne.

L'amitié ne vaut rien dans ce monde individualiste.
Ceux qui se targuent d'avoir des idéaux veulent croire qu'ils se distinguent de la masse
Ceux qui crient haut et fort, avoir des principes sont les premiers à planter la lame en vous 

L'amitié n'est rien sans abnégation, altruisme et le coeur apaisé de toute rancoeur, de toute jalousie et de toute déception.

La boucle est bouclée. Cela fait 4 ans qu'elle a sacrifié notre amitié pour lui. Depuis cette rupture, je n'y crois plus. Certains ont failli me faire espérer le contraire.

Mais aujourd'hui, j'ai le coeur brisé, le corps abîmé, l'âme meurtri. Personne ne perçoit la souffrance en moi, je ne laisse rien transparaître.

Maintenant, je suis seule. À l'extérieur de ma famille, il n'y a rien.
Les amitiés vont et viennent. En tout cas, je ne donnerai plus car je ne veux plus recevoir la main perfide et hypocrite.

Je coule, des bulles d'oxygène s'élèvent vers la surface je m'esclaffe sous un bruit assourdissant dans ma chute lente et inexorable.

je ris car je me meurs.
je ris car au fond cela n'a pas de réelle importance.

Ne dis pas tes peines à autrui; l'épervier et le vautour s'abattent sur le blessé qui gémit.

Dans les eaux profondes, je me noie. Il m'est impossible de respirer, de sortir la tête de l'eau.
Le poids de mes souffrances m'entraîne vers la vase noirâtre qui s'accumule depuis la nuit des temps.

J'attends qu'un ami vienne me chercher. Mais je me trompe de personne.

L'amitié ne vaut rien dans ce monde individualiste.
Ceux qui se targuent d'avoir des idéaux veulent croire qu'ils se distinguent de la masse
Ceux qui crient haut et fort, avoir des principes sont les premiers à planter la lame en vous 

L'amitié n'est rien sans abnégation, altruisme et le coeur apaisé de toute rancoeur, de toute jalousie et de toute déception.

La boucle est bouclée. Cela fait 4 ans qu'elle a sacrifié notre amitié pour lui. Depuis cette rupture, je n'y crois plus. Certains ont failli me faire espérer le contraire.

Mais aujourd'hui, j'ai le coeur brisé, le corps abîmé, l'âme meurtri. Personne ne perçoit la souffrance en moi, je ne laisse rien transparaître.

Maintenant, je suis seule. À l'extérieur de ma famille, il n'y a rien.
Les amitiés vont et viennent. En tout cas, je ne donnerai plus car je ne veux plus recevoir la main perfide et hypocrite.

Je coule, des bulles d'oxygène s'élèvent vers la surface je m'esclaffe sous un bruit assourdissant dans ma chute lente et inexorable.

je ris car je me meurs.
je ris car au fond cela n'a pas de réelle importance.

1 novembre 2011

l'éternel retour de l'ex

Il y a 4 mois, j'ai pris une décision radicale : risquer d'emprunter un chemin inconnu et certainement semé d'embûches. 
Pour cela, il était nécessaire de me débarrasser de tout ce que je jugeais comme un frein à mon nouveau "Moi". J'ai d'abord rompu avec ce garçon trop irresponsable et illuminé à mon goût. Après plusieurs tentatives et d'efforts inutiles alors que les sentiments faisaient défaut, il était temps de passer à autre chose. 
J'ai coupé mes cheveux que j'avais malencontreusement abîmé en faisant un curly (une technique de coiffure qui consiste à boucler les cheveux de façon plus ou moins permanente à l'aide d'un assouplissant chimique) sous le (très) mauvais conseil d'une copine. En voyant mes cheveux tombés le long de mes épaules, j'étais euphorique, hyper heureuse et libre. 
Mais en rentrant chez moi, j'ai quand même pleuré : je repensais au regard admiratif de l'ancien en voyant mon afro, le genre de regard qui te donne une confiance définitive en toi. LOL. 
Je me suis demandée si quelqu'un me regarderait un jour comme ça jusqu'à la fin de sa vie. Puis, j'ai pensé à ce sentiment de plénitude qui permet de se donner entièrement à l'autre, sans aucune appréhension. Un sentiment que j'éprouvais pour lui et que mes cheveux longs me rappelaient mais venaient désormais de disparaître.
Les cheveux tombés, me voilà nue. J'ai pleuré car ce nouveau départ c'était tout recommencer, une nouvelle fois seule. C'était retrouver la solitude pesante que je chéris et déteste tellement à la fois.
Une solitude qui ne concerne pas seulement tous ces hommes appartenant au passé, mais aussi celle qui vous fait constater que plus on avance dans la vie, plus il est difficile de faire confiance, de compter sur ceux qui se prétendent amis, devoir éprouver la déception de ceux qui sont incapables de déceler la peur et le doute qui vous envahissent, ceux qui n'ont pas la parole ou le geste réconfortant, ceux qui fuient discrètement, ceux qui n'ont de yeux que pour leur petite personne.
Une fois le constat établi, que faire si ce n'est de continuer sa route, ôté de toute illusion même si ce n'est pas toujours facile et que soi-même, nous ne sommes pas parfait. 
Avant, je serais "partie" face à une telle situation, il y a 4 mois je suis effectivement partie... Pour revenir totalement transformée, plus forte que jamais. J'ai réussi à accomplir ce que j'avais peur de franchir depuis tant d'années, retrouver les miens là-bas, au bled. 
De plus, la rupture a un effet moteur impressionnant chez moi. Hors de question de me laisser abattre, de croire que la présence de l'ancien dans ma vie a conditionné mes réussites ! Je dois prouver que tout ce que j'ai entrepris, j'y suis arrivée seule, sans l'aide d'autrui. Jusqu'à présent j'ai affronté la vie seule alors comment croire un jour que sans lui je ne serais plus rien.

Alors j'avance, je change de voie, me voici sur 2 établissements : un lycée et un collège. N'étant pas titulaire de mon poste, je ne suis pas surprise. C'est ma 3ème année d'enseignement. J'aime profondément ce métier mais il use et les conditions se dégradent (quoi qu'en dise les gens qui pensent tout savoir, ont un avis sur tout, surtout après avoir vu un reportage tendancieux sur TF1). 
J'attends d'en finir avec le mémoire et redéfinir mes opportunités en ce qui concerne ma carrière journalistique pour passer à autre chose.
D'autant que j'ai besoin d'un salaire ! J'ai enfin franchi la GRANDE ÉTAPE de ma vie, quitter définitivement le domicile familial. Je suis enfin indépendante ! Je vis désormais dans un spacieux 2 pièces avec une grande chambre où je peux dormir dans un immense lit d'adulte (c'est risible mais tellement symbolique). Je vais pouvoir entamer et me concentrer uniquement sur mes projets, être totalement libre d'être moi-même. 
Je deviens enfin celle que je veux être :-) Tout va si bien...

Jusqu'à ce que l'ex appelle. Pourquoi ? Apparement, on avait des projets et pour lui malgré la séparation, il n'était pas question de les remettre en cause (LOL)
Sur toutes les relations suivies que j'ai vécu, j'ai eu droit au retour de l'ex malgré la rupture violente et définitive (dont je suis friande). 
C'est une chose que je ne saisis pas, car je sais qu'aucun de ces hommes n'étaient amoureux de moi. Alors pourquoi reviennent-ils ?
Je ne leur ai pas posé la question directement. Je me contente de rembarrer. Pour moi, une histoire une fois qu'elle est finie, ça l'est à jamais car y retourner c'est régresser. Je me dis aussi que les choses sont difficilement rattrapables si la relation commence si mal. Alors, à part si c'est l'amour fou (ce qui n'a jamais été le cas), aucun intérêt de recommencer.
Ce qui me perturbe, c'est l'incapacité du mec à penser qu'après la rupture, je poursuis ma vie. Chaque fois, le type revient en se disant qu'il y a moyen que ça reparte comme si mes sentiments à son égard étaient restés intacts, comme si je ne lui avais jamais rien reproché comme si j'étais une fille désespérée capable d'accepter la médiocrité du "truc".
Ce qui est épatant c'est la grande confiance que le mec a en lui-même pour entreprendre la démarche. 
Avec L. on a réessayé une bonne cinquantaine de fois (LOL), j'assimilais ça au destin : peu importe que ce n'était pas le moment, que les circonstances étaient mauvaises, je croyais qu'il y avait quelque chose qui nous liait inexorablement l'un vers l'autre, une forme "d'amour" étrange. D'ailleurs lui-même m'avait dit un jour: "je sais que l'on se retrouvera toujours" Aujourd'hui, je lui répondrais "ok pas de souci mais jamais pour former un couple !"
K. aussi est revenu, j'avais fui à Aix-en-Provence, après le cuisant échec qui m'avait coûté une longue amitié. Quand j'ai vu son mail, je me promenais seule dans le centre-ville. Il voulait savoir comment j'allais, pourquoi j'avais été aussi dure, il disait se sentir mal, qu'on se devait des explications. J'étais seule à ce moment là. Ma meilleure amie trop loin de moi, ma famille encore plus. Ce mail m'a d'abord rassuré, K. ne m'avait pas oublié, peut-être qu'il avait eu plus de sentiments que je ne l'avais pensé. Me dire cela me soulageait car j'ai souffert de la fin. K. était le premier dingue que je kiffais grave, on formait un couple improbable et déroutant mais on se ressemblait bien plus qu'il n'en paraissait. Alors le retour, je l'espérais plus ou moins d'une certaine façon mais j'ai dit non.
Puis A. est revenu. À peu près le même âge que moi, je crois qu'il est plus dans une logique de "il est temps de me caser, les temps sont durs donc pourquoi ne pas se contenter de la moins pire." 

Je ne sais pas si il est très pertinent de réfléchir sur le pourquoi, du comment du retour de l'ex.
Mon premier sentiment est toujours "ah ! il a beau dire, je ne suis pas une fille parmi tant d'autres puisqu'il se sent obligé de revenir, d'une façon ou d'une autre" Mais je me rends compte que le problème est pourquoi tous ont eu besoin de le faire. 
J'ai l'impression que c'est une façon pour le mec de m'imposer un choix qui a déjà été fait et d'en porter l'entière responsabilité pour au final être dépouillée de mon libre arbitre
Quand l'ex revient, je redeviens stoïque, perdue dans mes pensées, je m'interroge sur le sens de ses actes, de ses nouvelles paroles, des nouvelles promesses ou des conditions qu'il prétend établir en cas de renouvellement de contrat.
Je choisis toujours de ne pas re-signer un nouveau bail, mais le choix me fait mal : je m'arrête, ne pense plus aux nombreuses tâches qui m'attendent mais plutôt aux bons et mauvais souvenirs, aux causes de l'échec. Finalement, le retour n'a rien de réjouissant puisqu'il m'empêche d'avancer et je tombe encore dans le piège : donner trop d'importance a quelque chose qui n'en a pas et subir la lâcheté de celui qui n'a pas su me garder, me respecter ou simplement m'aimer.

Alors, j'en termine avec ces histoires de retour. Plus question de s'arrêter et de s'interroger, il faut passer à autre chose, inutile de rêvasser sur ce qu'il pourrait advenir je préfère continuer.
C'est bientôt la rentrée, j'ai un déménagement à terminer, des papiers à envoyer, des cours à préparer pour mes petits (et grands) bouts et une nouvelle aventure sentimentale (la plus belle, j'en suis sûre) à espérer :-)


l'éternel retour de l'ex

Il y a 4 mois, j'ai pris une décision radicale : risquer d'emprunter un chemin inconnu et certainement semé d'embûches. 
Pour cela, il était nécessaire de me débarrasser de tout ce que je jugeais comme un frein à mon nouveau "Moi". J'ai d'abord rompu avec ce garçon trop irresponsable et illuminé à mon goût. Après plusieurs tentatives et d'efforts inutiles alors que les sentiments faisaient défaut, il était temps de passer à autre chose. 
J'ai coupé mes cheveux que j'avais malencontreusement abîmé en faisant un curly (une technique de coiffure qui consiste à boucler les cheveux de façon plus ou moins permanente à l'aide d'un assouplissant chimique) sous le (très) mauvais conseil d'une copine. En voyant mes cheveux tombés le long de mes épaules, j'étais euphorique, hyper heureuse et libre. 
Mais en rentrant chez moi, j'ai quand même pleuré : je repensais au regard admiratif de l'ancien en voyant mon afro, le genre de regard qui te donne une confiance définitive en toi. LOL. 
Je me suis demandée si quelqu'un me regarderait un jour comme ça jusqu'à la fin de sa vie. Puis, j'ai pensé à ce sentiment de plénitude qui permet de se donner entièrement à l'autre, sans aucune appréhension. Un sentiment que j'éprouvais pour lui et que mes cheveux longs me rappelaient mais venaient désormais de disparaître.
Les cheveux tombés, me voilà nue. J'ai pleuré car ce nouveau départ c'était tout recommencer, une nouvelle fois seule. C'était retrouver la solitude pesante que je chéris et déteste tellement à la fois.
Une solitude qui ne concerne pas seulement tous ces hommes appartenant au passé, mais aussi celle qui vous fait constater que plus on avance dans la vie, plus il est difficile de faire confiance, de compter sur ceux qui se prétendent amis, devoir éprouver la déception de ceux qui sont incapables de déceler la peur et le doute qui vous envahissent, ceux qui n'ont pas la parole ou le geste réconfortant, ceux qui fuient discrètement, ceux qui n'ont de yeux que pour leur petite personne.
Une fois le constat établi, que faire si ce n'est de continuer sa route, ôté de toute illusion même si ce n'est pas toujours facile et que soi-même, nous ne sommes pas parfait. 
Avant, je serais "partie" face à une telle situation, il y a 4 mois je suis effectivement partie... Pour revenir totalement transformée, plus forte que jamais. J'ai réussi à accomplir ce que j'avais peur de franchir depuis tant d'années, retrouver les miens là-bas, au bled. 
De plus, la rupture a un effet moteur impressionnant chez moi. Hors de question de me laisser abattre, de croire que la présence de l'ancien dans ma vie a conditionné mes réussites ! Je dois prouver que tout ce que j'ai entrepris, j'y suis arrivée seule, sans l'aide d'autrui. Jusqu'à présent j'ai affronté la vie seule alors comment croire un jour que sans lui je ne serais plus rien.

Alors j'avance, je change de voie, me voici sur 2 établissements : un lycée et un collège. N'étant pas titulaire de mon poste, je ne suis pas surprise. C'est ma 3ème année d'enseignement. J'aime profondément ce métier mais il use et les conditions se dégradent (quoi qu'en dise les gens qui pensent tout savoir, ont un avis sur tout, surtout après avoir vu un reportage tendancieux sur TF1). 
J'attends d'en finir avec le mémoire et redéfinir mes opportunités en ce qui concerne ma carrière journalistique pour passer à autre chose.
D'autant que j'ai besoin d'un salaire ! J'ai enfin franchi la GRANDE ÉTAPE de ma vie, quitter définitivement le domicile familial. Je suis enfin indépendante ! Je vis désormais dans un spacieux 2 pièces avec une grande chambre où je peux dormir dans un immense lit d'adulte (c'est risible mais tellement symbolique). Je vais pouvoir entamer et me concentrer uniquement sur mes projets, être totalement libre d'être moi-même. 
Je deviens enfin celle que je veux être :-) Tout va si bien...

Jusqu'à ce que l'ex appelle. Pourquoi ? Apparement, on avait des projets et pour lui malgré la séparation, il n'était pas question de les remettre en cause (LOL)
Sur toutes les relations suivies que j'ai vécu, j'ai eu droit au retour de l'ex malgré la rupture violente et définitive (dont je suis friande). 
C'est une chose que je ne saisis pas, car je sais qu'aucun de ces hommes n'étaient amoureux de moi. Alors pourquoi reviennent-ils ?
Je ne leur ai pas posé la question directement. Je me contente de rembarrer. Pour moi, une histoire une fois qu'elle est finie, ça l'est à jamais car y retourner c'est régresser. Je me dis aussi que les choses sont difficilement rattrapables si la relation commence si mal. Alors, à part si c'est l'amour fou (ce qui n'a jamais été le cas), aucun intérêt de recommencer.
Ce qui me perturbe, c'est l'incapacité du mec à penser qu'après la rupture, je poursuis ma vie. Chaque fois, le type revient en se disant qu'il y a moyen que ça reparte comme si mes sentiments à son égard étaient restés intacts, comme si je ne lui avais jamais rien reproché comme si j'étais une fille désespérée capable d'accepter la médiocrité du "truc".
Ce qui est épatant c'est la grande confiance que le mec a en lui-même pour entreprendre la démarche. 
Avec L. on a réessayé une bonne cinquantaine de fois (LOL), j'assimilais ça au destin : peu importe que ce n'était pas le moment, que les circonstances étaient mauvaises, je croyais qu'il y avait quelque chose qui nous liait inexorablement l'un vers l'autre, une forme "d'amour" étrange. D'ailleurs lui-même m'avait dit un jour: "je sais que l'on se retrouvera toujours" Aujourd'hui, je lui répondrais "ok pas de souci mais jamais pour former un couple !"
K. aussi est revenu, j'avais fui à Aix-en-Provence, après le cuisant échec qui m'avait coûté une longue amitié. Quand j'ai vu son mail, je me promenais seule dans le centre-ville. Il voulait savoir comment j'allais, pourquoi j'avais été aussi dure, il disait se sentir mal, qu'on se devait des explications. J'étais seule à ce moment là. Ma meilleure amie trop loin de moi, ma famille encore plus. Ce mail m'a d'abord rassuré, K. ne m'avait pas oublié, peut-être qu'il avait eu plus de sentiments que je ne l'avais pensé. Me dire cela me soulageait car j'ai souffert de la fin. K. était le premier dingue que je kiffais grave, on formait un couple improbable et déroutant mais on se ressemblait bien plus qu'il n'en paraissait. Alors le retour, je l'espérais plus ou moins d'une certaine façon mais j'ai dit non.
Puis A. est revenu. À peu près le même âge que moi, je crois qu'il est plus dans une logique de "il est temps de me caser, les temps sont durs donc pourquoi ne pas se contenter de la moins pire." 

Je ne sais pas si il est très pertinent de réfléchir sur le pourquoi, du comment du retour de l'ex.
Mon premier sentiment est toujours "ah ! il a beau dire, je ne suis pas une fille parmi tant d'autres puisqu'il se sent obligé de revenir, d'une façon ou d'une autre" Mais je me rends compte que le problème est pourquoi tous ont eu besoin de le faire. 
J'ai l'impression que c'est une façon pour le mec de m'imposer un choix qui a déjà été fait et d'en porter l'entière responsabilité pour au final être dépouillée de mon libre arbitre
Quand l'ex revient, je redeviens stoïque, perdue dans mes pensées, je m'interroge sur le sens de ses actes, de ses nouvelles paroles, des nouvelles promesses ou des conditions qu'il prétend établir en cas de renouvellement de contrat.
Je choisis toujours de ne pas re-signer un nouveau bail, mais le choix me fait mal : je m'arrête, ne pense plus aux nombreuses tâches qui m'attendent mais plutôt aux bons et mauvais souvenirs, aux causes de l'échec. Finalement, le retour n'a rien de réjouissant puisqu'il m'empêche d'avancer et je tombe encore dans le piège : donner trop d'importance a quelque chose qui n'en a pas et subir la lâcheté de celui qui n'a pas su me garder, me respecter ou simplement m'aimer.

Alors, j'en termine avec ces histoires de retour. Plus question de s'arrêter et de s'interroger, il faut passer à autre chose, inutile de rêvasser sur ce qu'il pourrait advenir je préfère continuer.
C'est bientôt la rentrée, j'ai un déménagement à terminer, des papiers à envoyer, des cours à préparer pour mes petits (et grands) bouts et une nouvelle aventure sentimentale (la plus belle, j'en suis sûre) à espérer :-)


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